Communication entre l’animal et l’homme : comment ça marche ?

par | Mai 31, 2022 | Uncategorized

La communication n’est pas seulement une possibilité humaine. Pour que la communication existe, il doit y avoir, au minimum, une dualité. Dans l’unité, il n’y a pas de communication. On ne communique pas, on ne pourrait pas communiquer. La communication existe à partir de deux, en étant capable d’inclure ou d’étendre, d’ici, à la multitude ou au grand nombre. La communication est un pont, un véhicule de contact, un facteur de liaison, une forme de rapprochement, un mode d’échange, un élément d’union, qui implique l’existence d’une séparation, d’une distinction, d’une différence, d’une inégalité entre au moins deux parties, aspects, éléments, êtres ou sujets, et dans ce dernier cas peut-être un sentiment de manque, un sentiment d’incomplétude de la part de l’un ou des deux.

L’émetteur, le message et le récepteur sont les concepts clés de la communication

La communication est un mot très actuel, un terme à la mode. Il existe toute une théorie élaborée (dont de nombreux psychologues sont souvent très friands) qui est la théorie de la communication. Tout ce qui vit communique. Il en va de même pour les cellules des tissus végétaux et animaux, de sorte que les processus de maladie et de santé pourraient même être compris comme « une question de communication ». Il en va de même pour les plantes avec leur environnement, pour les animaux entre eux et, bien sûr, pour l’être humain, qui peut communiquer à la fois en lui-même, avec son monde intérieur et avec les autres êtres. Ce qui explique l’importance de faire appel à un spécialiste en communication animale à Nice pour le bien-être de ce dernier.

Quels sont les moyens, les intermédiaires, les supports, les canaux de communication ?

Nous allons suivre un petit voyage à travers ces éléments, ces possibilités, ces moyens de communication, des manifestations les plus simples aux plus complexes et évoluées, au sein de la sphère animale.

Échanges utilisant l’électricité

Aussi étrange que cela puisse paraître, de nombreux animaux communiquent par le biais de l’électricité. Ils l’utilisent non seulement comme un attribut personnel ou un signe d’identité, mais aussi comme un mécanisme de défense efficace, bien utile d’ailleurs pour tenir à distance les éléments menaçants. C’est le cas, par exemple, de certaines créatures aquatiques, comme les lamproies ou les anguilles, qui semblent penser qu’un bon choc électrique à temps est une méthode énergique et sans équivoque pour régler d’éventuels désaccords avec des adversaires. Une façon de faire comprendre à qui l’on a affaire lorsque ses intentions semblent douteuses, une stratégie pour mettre « de l’eau sous le pont » si la situation devient critique, le temps que la partie attaquée se remette de l’attaque. Et même un moyen d’éviter de futurs désagréments dans l’espoir que les importuns auront retenu la leçon et réfléchiront à deux fois avant d’intervenir.

On passe par les « bonnes vibrations »…

Il ne fait aucun doute que de nombreux animaux sont capables de capter des signaux de la nature grâce aux vibrations du sol qui les soutient ou les entoure. De subtiles variations dans la composition de l’atmosphère, des perturbations électromagnétiques dans l’environnement, peuvent « prédire » l’imminence d’une catastrophe, comme un tremblement de terre, par exemple. Il existe des animaux qui communiquent presque exclusivement ou principalement par le biais des vibrations produites dans leur habitat. De nombreuses araignées aveugles savent quand elles sont sur le point de déguster un repas appétissant grâce aux informations transmises par les vibrations de leur toile stratégiquement déployée, un signe indubitable qu’une victime y est tombée ou est sur le point de le faire. Les taupes et autres habitants habituels du monde souterrain (qui n’ont pas non plus une bonne vue) utilisent les vibrations transmises par la roche et provenant du sous-sol ou de la surface pour « tenir une conversation » avec un congénère ou pour savoir qui circule plus ou moins impunément dans leur domaine et prendre les mesures appropriées.

Dans un autre sens, et avec un système de fonctionnement quelque peu différent, la chauve-souris qui est capable de se diriger vers un papillon pour le chasser, ou qui évite habilement au dernier moment un obstacle sur sa route. La baleine ou le dauphin qui communique avec un compagnon ou connaît la position d’un navire, utilisent les variations des ondes acoustiques transmises par l’air ou l’eau comme moyen de réception des informations. De cette façon, ils connaissent la position et la distance de leurs proies et des obstacles.